samedi 17 novembre 2012

Billet : Le Mali de N’Golo...

Ah Maliba ! Ainsi s’exclamait l’autre jour N’Golo, étonné qu’il est, des signes d’espoir et des réussites que le pays engrange en dépit de la crise. Le bonhomme était pris d’un un terrible vague à l’âme depuis le 22 mars, date de l’effondrement de la démocratie malienne. Aucune bonne parole ne le consolait, aucune rhétorique ne parvenait à le convaincre, même les succulents mets et les câlineries de sa plus jeune femme n’ont pas réussi à le remettre d’aplomb. La famille craignait fort qu’il ne soit terrassé par un infarctus du myocarde tant son cœur se pinçait à mesure que le Mali déroulait de feuilleton des péripéties de sa crise... [b Depuis la semaine, le fiel du Bamanan se réduit commune peau de chagrin. Et les raisons n’ont pas manqué. L’autre jour, le vieux N’Golo, qui prenait une détente cathodique, n’a pu s’empêcher de jeter un ouf de soulagement lorsque le présentateur du journal télévisé 20h a annoncé l‘inauguration d’une sucrerie d’une capacité de production de 104 000 tonnes par an, à Mbéwani, dans la région de Ségou. Tout comme il a jubilé le dimanche dernier pour saluer la prouesse du Djoliba AC pour sa brillante qualification en finale de la coupe de la Confédération africaine de football(CAF). [B Last but not least, ] N’Golo a accueilli la semaine dernière avec des larmes de joie la nouvelle de l’admission de son fils, médecin de son état, au 16ème concours d’agrégation du CAMES au Gabon marqué par le 100% des six candidats maliens. Inutile de souligner le baume qui a envahi le cœur du vieux nostalgique des pages glorieuses du Mali après l’engagement des chefs d’Etat de la Cédéao à envoyer des forces libérer le Nord et restaurer la dignité du Malien. Et notre vieillard d’entonner une vieille chanson selon laquelle le bateau Mali tangue mais ne chavire jamais. Un secret espoir que plus d’un Malien nourrit avec N’Golo…

jeudi 8 novembre 2012

Mali : En avant pour la guerre qui met fin à la guerre !

Aujourd’hui rien ne doit dévier le Mali d’une option militaire pour libérer ses régions septentrionales. Surtout pas un simulacre de dialogue avec Ançar Dine. La guerre qui met fin à la guerre. Voici la formule utilisée par le Premier de transition, Cheick Modibo Diarra, dans une de ses envolées lyriques sur la crise du pays. Elle doit être à présent réchauffée et mise en pratique. Le contexte s’y prête d’autant plus que notre pays fait aujourd’hui l’objet d’une mobilisation tous azimuts pour la libération des régions sous le joug des islamistes. Une récente rencontre à Bamako des experts internationaux pour planifier une intervention militaire a permis de préciser davantage l’imminence d’une guerre inévitable. Mieux elle a permis de savoir que la crise, si elle est malienne, doit mobiliser même au delà du continent. Ainsi, selon les experts internationaux, des troupes non-africaines pour les opérations aériennes sont nécessaires dans la perspective d’une intervention militaire. Plus que jamais, le Mali doit prendre le tempo en s’inscrivant résolument dans cette dynamique de guerre. C’est une occasion à saisir par l’armée malienne pour laver l’affront subi lors de la chute des trois régions et surtout de sortir de son « repli tactique » qui n’aura que trop duré. Plus question de se laisser divertir par une quelconque idée de dialogue. L’heure n’est pas du tout au dialogue fût-il sous l’égide du zélé médiateur de la Cédéao, le président burkinabé, Blaise Compaoré. En tout cas pas avec à des islamistes qui ont humilié, par des pratiques et des comportements d’une autre époque, le pays le réduisant à la risée du monde entier. Il ne faut donc pas tomber naïvement dans le traquenard des islamistes. En effet, les fous de Dieu sentent le roussi et ont la trouille à l’idée d’une intervention militaire imminente, c’est pourquoi ils n’ont pas hésité à sauter dans l’avion envoyé par le Burkina pour discuter avec Bassolé et Compaoré. Ils donnent ainsi le change en se montrant favorable pour le dialogue et une déconnexion avec Aqmi. Diversion ? Ançar Dine veut ainsi surfer sur la vague de manœuvres dilatoires et des faux- fuyants pour desserrer l’étau qui va bientôt l’anéantir. Accepter ce dialogue avec le mouvement lui offrirait le temps de se préparer avant de porter un autre coup de poignard dans le dos du peuple malien. Une chose est claire, Ançar Dine n’est ni plus ni moins qu’un avatar d’Aqmi, et à ce titre il agit avec sa bénédiction pour les besoins d’un prosélytisme islamiste. Une rupture d’avec Aqmi paraît dès lors comme une gageure pour le groupe islamiste. C’est ce qui explique son obstination et son intransigeance pour l’application de la charia comme condition préalable à une ‘’collaboration’’ avec le Mali. Cette prétendue ouverture au dialogue sur le tard du groupe islamiste n’est pas sans rappeler la diversion du mouvement indépendantiste MNLA qui, pour des raisons inavouées, revoyait sa pâle copie en renonçant à l’indépendance pour l’autodétermination. Le Mali a été poussé à la guerre par les islamistes en dépit des appels au bon sens. L’heure de la guerre est arrivée. En avant donc pour la guerre qui met fin à la guerre. Pour l’honneur du pays de Soundjata Kéita !

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