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samedi 22 juin 2013
Crise au Mali : La saga malienne
Depuis le début de la crise malienne, le pays est devenu champion des faits dont le burlesque le dispute à la révolte. A force de voir dérouler cette saga des faits rocambolesques, les Maliens s’y sont habitués au point d’être quasiment blasés. Sans doute l’épisode phare de cette saga malienne est l’agression du président intérimaire, Dioncounda Traoré, jusque dans son bureau de la Présidence. Une première mondiale dont le record sera difficilement battue dans ce monde moderne. A l’époque, les historiens ont cherché vainement dans les livres d’histoire un précédent.
Autre épisode non moins important de la saga, c’est la démission forcée de l’ancien premier ministre Cheick Modibo Diarra. Martien qu’il est, l’homme aimait les randonnées aériennes jusqu’au jour où il en a été empêché car, jugé trop aérien et oublieux des promesses terrestres. La saga à la malienne a eu son épisode de tragi-comédie qui a laissé pantois plus d’un. Il s’agit des affrontements mortels être frères d’armes prosaïquement appelés la guerre des bérets. Une guerre entre les nostalgiques du général ATT et les partisans du nouvel ordre.
Rapporteurs fidèles de la saga malienne, les journalistes en ont eu pour leur grade. Ceux qui se gargarisaient d’être à l’avant-garde de la démocratie au Mali ont dû réaliser que leur liberté d’expression s’arrête, comme l’a ironisé l’humoriste Mamane de Rfi, là où commence la répression des autres. Abdrahamane Kéita, Saouti Haidara ou Boukary Daou en ont appris à leurs dépens.
Le ministre de la Fonction publique qui a bandé ses muscles a été vite remis à sa place dans la saga. Après avoir courageusement débarrassé la fonction publique d’une partie de ses ordures l’a reçue en plein visage tel un boomerang. Les revenants ont même fêté leur retour en faisant des libations pour montrer leur puissance face à leur bourreau. Lequel n’avait plus qu’à se rendre à l’évidence : changer est un crime de lèse-magouilleurs, tricheurs ou corrupteurs.
Dernier épisode de la saga, c’est la sortie ratée du contingent ‘’Waraba ‘’ du nom des militaires maliens en formation à Koulikoro sous l’égide de l’Union européenne. Pris par une subite cupidité, les soldats ont superbement oublié que la discipline fait la principale force des armées.
Faute d’avoir perçu une prime et un galon, ils ont préféré boycotter la cérémonie de sortie le samedi dernier. Saga malienne, suite mais pas fin. Pour voir tous les épisodes passés ou les prochains, connectez-vous sur le Mali.
vendredi 21 juin 2013
Accord préliminaire de Ouagadougou : Mi-figue, mi-raisin pour le Mali
Après onze jours de négociations, l’accord tant attendu est signé par le gouvernement de Transition du Mali et les groupes armés du nord du pays hier à Ouagadougou, dans la capitale burkinabé. Moussa Sinko Coulibaly, ministre malien de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire pour le gouvernement, Bilal Ag Chérif du Mouvement national de libération de l’Azawad(MNLA)et Alghabas Ag Intalla pour le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) ont paraphé l’accord.
Appelé « Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali », il vaut son pesant de 12 pages et de 25 articles. Comme le titre l’indique si bien, le chemin est désormais plus que jamais balisé pour la tenue de la présidentielle à la date indiquée, c'est-à-dire le 28juillet prochain. Sans oublier le second round des négociations censé avoir lieu avec les autorités légitimement élues. La signature de l’accord ne suscite pas pour le moment de réactions particulières chez les Maliens qui suivaient de près le déroulé des événements. A priori on ne crache pas sur l’accord tout comme l’on ne crie pas au triomphalisme.
Toutefois, il est supposé accorder la faveur au Mali. Difficile de dire le contraire quand on sait qu’il va permettre le déploiement de l’Administration, des militaires maliens et des services sociaux de base à Kidal dans la perspective de l’organisation des élections. Autre point à mettre à l’actif des autorités de Transition, c’est le désarmement des groupements armés dont la première étape demeure le cantonnement des éléments desdits groupes. Il importe de souligner que l’accord d’hier fait un black-out sur la suspension des poursuites judicaires lancées contre du Mnla. Voilà des points sur lesquels le commun des Maliens tenait à la prunelle et ne voulait point transiger. Des bémols cependant : la présence du Mnla dans la commission mixte chargé de l’élaboration du calendrier pour le retour de l’Administration et l’armée au nord, le désarmement qui ne sera pas immédiat ainsi que le maintien du nom Azawad.
On peut bien dire que la bataille des négociations a tourné à l’avantage des nôtres, donc au bénéfice des autorités de Transition qui ont su écouter la voix du peuple. Elles ont accepté le compromis pour le Mali et refuser la compromission pour sauvegarder l’honneur du pays de Soundjata . Certes. Mais la guerre est loin d’être gagnée. Elle sera menée par les nouvelles autorités issues des élections à venir. Celles-ci doivent s’employer à éclaircir davantage quelques points acceptés par le gouvernement au non d’un modus vivendi. Il s’agit entre autres des points contenus dans l’article 21 de l’accord, relatifs à « l’organisation administrative et institutionnelle du Mali, en particulier des régions du nord du Mali désignées par certains sous le terme de l’Azawad » ou « la réorganisation des forces de défense et de sécurité ainsi que le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion socioéconomique(DDR) des groupes armés du nord du Mali »
lundi 10 juin 2013
4ème journée des éliminatoires Mondial 2014 : Occasion ratée pour les Aigles
Mauvaise opération pour les Aigles du Mali. Le onze national a raté l’occasion, hier au stade du 26 mars de Yirimadio, de conforter sa position dans la course pour la qualification du mondial brésilien de l’année prochaine. Le Mali laisse ainsi l’occasion à l’Algérie, après sa victoire sur le Benin à Cotonou, d’occuper le fauteuil de leader du groupe et prendre une option sérieuse pour la qualification.
Le mot d’ordre était clair au départ de la rencontre : faux pas interdit. Un challenge qui était loin d’être d’une gageure pour Seydou Kéita et ses coéquipiers en recevant une équipe qu’ils avaient battue à domicile en mars dernier sur le score de 2-1. Malheureusement, le troisième africain a trébuché face au petit poucet rwandais qui retourne avec un point précieux aux allures de victoire. Le match a pourtant démarré tambour battant pour les Maliens qui ont assiégé le camp rwandais. Les nôtres s’offriront toute une ribambelle d’occasions sans en concrétiser une seule. Aux 5ème, 17ème et 22ème minutes, les attaquants maliens ratent l’occasion d’ouvrir le score. Un exploit qui sera réussi par les visiteurs à la 32ème contre toute attente. Profitant d’une bourde monumentale du défenseur malien, Mamadou N’Diaye, le capitaine rwandais, Kagéré Médié, bat le portier malien Soumbeyla Diakité. Après ce but, les rwandais se regroupent dans leur camp, suffisant pour conserver leur avantage jusqu’à la mi-temps.
A la reprise, les Aigles vont jeter toutes leurs forces dans la balance. Les joueurs maliens multiplieront les assauts mais buteront toujours sur les rwandais presque tous retranchés dans leur camp. Même l’expulsion d’un des leurs à la 64ème minute ne leur fera pas baisser la garde. Mais c’était compter sans la détermination des nôtres. L’intégration de Mana Démbélé à la place de Samba Sow a donné du tonus au jeu malien. Pour sa première sotie sous les couleurs du Mali, il a marqué les esprits des supporters maliens. En effet c’est Mana Dembélé qui a offert la balle de l’égalisation à Mamadou NDiaye qui, d’un coup de tête rageur, se rachète en propulsant cuir au fond du filet rwandais.
La première sortie des Aigles après le départ de l’ancien entraineur Patrice Carteron, aura laissé plus d’un supporter sur sa faim. Les protégés du nouvel entraineur, Vieux Pathé Diallo, ont étalé beaucoup de lacunes. Des lacunes qui seront peut-être corrigées lors de leur prochaine sortie le dimanche à domicile face au Bénin comptant pour la 5ème journée des éliminatoires.
Absence des militaires maliens à Kidal : Les Maliens entre confusion et exaspération
Vive le président ! A bas le président ! Dans un morceau célèbre, l’emblématique reggae man ivoirien, Alpha Blondy, dénonçait ainsi dans les années 80 la versatilité des masses populaires qui ont ce pouvoir de porter un homme politique sur un piédestal avant de provoquer sa chute. Voilà aujourd’hui ce à quoi la situation de la France ressemble au Mali. Adulée par une bonne partie des Maliens pour son intervention salvatrice, la France perd de sa superbe au Mali en raison de la situation à Kidal. Les militaires maliens sont toujours bloqués toujours aux portes de Kidal par la France. La région demeure sous le contrôle du Mouvement national de libération de l’Azawad(MNLA) qui reste allergique à toute idée de présence des militaires maliens. La France a voulu et obtenu presque au forceps l’organisation de l’élection présidentielle le 28 juillet prochain. Elle propose l’organisation du scrutin à Kidal sous le contrôle des militaires français. Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire des Maliens, réduits à se demander sur l’intention réelle de l’ancienne métropole qu’ils soupçonnent de flirter avec les indépendantistes. L’absence de nos soldats à Kidal est perçue comme une entrave à la souveraineté nationale et traduirait, si ça se confirme, la partition de fait du pays.
Le voyage du ministre français des Affaires étrangères était attendu par les Maliens pour résoudre cette équation. Hélas Laurent Fabuis, a manié une fois de plus le langage sibyllin comme en bon diplomate. Au lieu de déclarations claires, il s’est borné à rabâcher les mêmes mots : « les élections vont se dérouler partout au Mali. Pour la France, il est évident qu’il ne peut pas y avoir deux armées dans un même pays. Les dispositions seront prises pour qu’à Kidal, on puisse voter comme partout ailleurs ». Commentaire d’un homme politique « il est venu pour divertir. Il est venu pour dire ce qu’on avait déjà entendu. Rien de concret qui touche aux aspirations des Maliens. On veut voir nos militiares à Kidal, c’est tout. ». Les assurances de Dioncounda Traoré, selon lesquelles les militaires et l’administration seront à Kidal avant le 1èr tour du scrutin, laissent perplexes des Maliens qui le trouvent téléguider par l’Hexagone. Les propos présidentiels sont d’autant moins pris au sérieux qu’ils interviennent après les assurances du ministre de la Défense et Anciens combattant, le Gal Yamoussa CAMARA. Celui-ci avait déclaré péremptoirement devant l’Assemblée nationale que nos militaires seront à Kidal au plus tard le 15 mai. Jusqu’à présent les militaires, aux lisières de la région, n’ont pas bougé d’un iota et aucune information ne filtre sur la promesse non-tenue du ministre. Place donc aux rumeurs qui exacerbent du coup le sentiment de colère et d’exaspération de beaucoup de compatriotes. Dans leur écrasante majorité, ils pensent que le pays de François Hollande est en train de dévier de son chemin à savoir stopper les jihadistes et aider le Mali à retrouver son intégrité territoriale. Pour eux, le deuxième point ne saurait se réaliser tant que le contrôle d’une portion du pays échappe aux forces de défense maliennes. Face à la situation, voici le commentaire d’un professeur d’histoire et géographie : « J’ai toujours dit au moment de son intervention au Mali que la France avait un agenda caché. C’est maintenant que le masque tombe. Il n’y aucune raison que nos militaires ne puissent être à Kidal avec l’administration, faute de quoi il ne doit pas avoir d’élection le 28 juillet. Il y a un deal entre la France et le MNLA » Plus alarmiste, Amadou Coulibaly, commerçant pense à un complot entre la France et MNLA contre le Mali. Il appelle les Maliens à se mobiliser pour dire non aux élections sans la présence des militaires à Kidal.
MNLA : Le pas de trop
Encore le Mnla fait parler de lui. Après avoir bu le calice jusqu’à la lie suite à la chasse dont il a fait l’objet, en juin 2012, par ceux-là mêmes avec qui il avait pactisé contre le Mali (le Mujao), le groupe indépendantiste se remet en scelle. Ce, en faisant de Kidal sa base privée, disons sa chasse gardée. En effet avant l’intervention française, le groupe n’était que l’ombre de lui-même, seuls les groupes islamistes Ançar dine et Mujao dictaient leur loi au nord du Mali. Curieusement après la déroute de ces groupes, le Mnla s’est retrouvé par extraordinaire maître de Kidal. Comment ? La question vaut la peine d’être posée et mérite une réponse sans ambigüité.
Le retour en grâce du Mnla n’est pas sans intriguer les Maliens qui se demandent pourquoi un groupe de bandits, loin d’être représentatifs des Touarègues, peut se payer le luxe d’occuper une partie du pays et avoir l’outrecuidance d’interdire son accès aux militaires. Et se perdre en élucubrations sur fond de propagandes sur les chaînes internationales dont surtout RFI et France 24. Il n’y a pas de fumée sans feu, dit-on. Quel est donc ce feu qui a donné la fumée Mnla ? Sans hésiter, beaucoup de Maliens désignent la France qui a bloqué les militaires maliens aux portes de Kidal après les succès de Tombouctou et de Gao. L’absence d’une position claire française et sa volonté de sécuriser les élections par des militaires français le cas échant, ont fini de convaincre les Maliens sur une espèce de duplicité du pays de François Hollande.
En plus d’interdire l’accès de Kidal aux militaires maliens, le Mnla a le toupet de commettre, depuis quelques jours, des exactions à l’encontre d’autres Maliens. Comble de l’audace, ils ont à arrêter des Maliens sur leur propre territoire sous prétexte qu’ils sont espions à la solde du Mali. Une attitude pour le moins révoltante et provocatrice. Mais curieusement qui laisse de marbre une certaine opinion internationale prompte à pousser des cris d’orfraies pour dénoncer de prétendues exactions des militaires maliens. Pour combien de temps, va-t-on rester des spectateurs des pantalonnades ? A tirer sur la queue de l’âne, il y a des limites. Trouver vite une réponse à cette question éviterait d’ouvrir la boîte de Pandore. Les amis, soutiens et autres parrains du Mnla sont avertis !
Niambaly : Retour gagnant des jeunes orpailleurs
Niambaly est un hameau situé dans la commune de Siby. En ce jeudi 30 mai, il respire la bonne humeur après avoir été arrosé par une pluie abondante la veille. De bon augure pour le mariage qui sera bientôt célébré au village et qui unira pour le meilleur et le pire une jeune fille d’un village voisin et un jeune émigré en Libye. Pour l’occasion le petit village de près de 300 âmes, retrouve l’ambiance des grands jours avec l’arrivée des ses ressortissants de Bamako pour la circonstance. Et surtout le retour remarqué ici de certains jeunes des sites d’orpaillage. Ceux-ci ne passent pas inaperçus. Ils étrennent leurs beaux habits achetés dans la capitale. Finamory Camara fait partie des dizaines de jeunes formant le contingent du village sur les sites d’orpaillage. Agé de 18 ans, il revient fraichement du site d’orpaillage de Dialafara, dans la région de Kayes. Il y a passé plus de trois mois. Le pactole récolté par l’adolescent, lui aura permis de permis d’épauler financièrement ses parents et de régler beaucoup d’autres besoins dans la perspective de son mariage futur. Sur son retour, il l’estime volontaire et indique qu’il procède de la volonté d’aider les parents dans les travaux champêtres à l’approche de l’hivernage. « Dieu merci, j’ai gagné assez d’argent malgré mon court séjour. Ainsi j’ai pu aider les parents à faire face à la recherche face à la période de soudure. ». Cette relative réussite a aiguisé les appétits de Finamory envisage de retourner juste après la campagne hivernale. Son père, Soumaila Camara, ne cache pas sa fierté pour son enfant qui « lui aura été d’un appui inestimable cette année ».
De deux ans le cadet de Finamory, Sékou Camara travaillait dans le site d’orpaillage de Woro toujours dans la région de Kayes. Parti un peu plus tôt que son frère du village, il avoue réaliser de bonnes affaires sans être disert sur ce qu’il réellement gagné. Il place lui aussi son come-back au village sous le signe du respect d’une tradition qui consiste, à ses dires, à aider la communauté à travailler la terre. Naturellement, il est loin de réfuter l’idée d’une nouvelle aventure à l’issue de l’hivernage.
A l’instar des deux ados, les autres jeunes affichent aussi une satisfaction et sont loin de regretter leur aventure. Les discussions autour du thé s’articulent aussi autour des huit jeunes du village qui ont préféré prolongé leur bail avec les sites d’orpaillage. Aux dernières nouvelles, ils comptent y rester pour gagner plus en attendant d’aller tenter leur chance à l’extérieur. Un avis diversement apprécié qui alimentera sans doute pendant quelques jours encore les débats au village.
Niambaly : Retour gagnant des jeunes orpailleurs
Niambaly est un hameau situé dans la commune de Siby. En ce jeudi 30 mai, il respire la bonne humeur après avoir été arrosé par une pluie abondante la veille. De bon augure pour le mariage qui sera bientôt célébré au village et qui unira pour le meilleur et le pire une jeune fille d’un village voisin et un jeune émigré en Libye. Pour l’occasion le petit village de près de 300 âmes, retrouve l’ambiance des grands jours avec l’arrivée des ses ressortissants de Bamako pour la circonstance. Et surtout le retour remarqué ici de certains jeunes des sites d’orpaillage. Ceux-ci ne passent pas inaperçus. Ils étrennent leurs beaux habits achetés dans la capitale. Finamory Camara fait partie des dizaines de jeunes formant le contingent du village sur les sites d’orpaillage. Agé de 18 ans, il revient fraichement du site d’orpaillage de Dialafara, dans la région de Kayes. Il y a passé plus de trois mois. Le pactole récolté par l’adolescent, lui aura permis de permis d’épauler financièrement ses parents et de régler beaucoup d’autres besoins dans la perspective de son mariage futur. Sur son retour, il l’estime volontaire et indique qu’il procède de la volonté d’aider les parents dans les travaux champêtres à l’approche de l’hivernage. « Dieu merci, j’ai gagné assez d’argent malgré mon court séjour. Ainsi j’ai pu aider les parents à faire face à la recherche face à la période de soudure. ». Cette relative réussite a aiguisé les appétits de Finamory envisage de retourner juste après la campagne hivernale. Son père, Soumaila Camara, ne cache pas sa fierté pour son enfant qui « lui aura été d’un appui inestimable cette année ».
De deux ans le cadet de Finamory, Sékou Camara travaillait dans le site d’orpaillage de Woro toujours dans la région de Kayes. Parti un peu plus tôt que son frère du village, il avoue réaliser de bonnes affaires sans être disert sur ce qu’il réellement gagné. Il place lui aussi son come-back au village sous le signe du respect d’une tradition qui consiste, à ses dires, à aider la communauté à travailler la terre. Naturellement, il est loin de réfuter l’idée d’une nouvelle aventure à l’issue de l’hivernage.
A l’instar des deux ados, les autres jeunes affichent aussi une satisfaction et sont loin de regretter leur aventure. Les discussions autour du thé s’articulent aussi autour des huit jeunes du village qui ont préféré prolongé leur bail avec les sites d’orpaillage. Aux dernières nouvelles, ils comptent y rester pour gagner plus en attendant d’aller tenter leur chance à l’extérieur. Un avis diversement apprécié qui alimentera sans doute pendant quelques jours encore les débats au village.