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mardi 26 juillet 2011
mardi 5 juillet 2011
vendredi 1 avril 2011
Exposition de Présence africaine à Dakar
Visite dans l’univers littéraire africain
L’exposition retrace les vingt premières années de Présence africaine qui a permis aux différents courants d’idées du monde noir de a s’exprimer pendant la colonisation puis au début de l’indépendance.
Un mois après avoir abrité le Forum social mondial, la bibliothèque universitaire(B.U) de l’Université Cheick Anta Diop(UCAD) retient de nouveau les attentions. Sur son fronton, la banderole jaune des altermondialistes a cédé la place à celle rouge de l’exposition de Présence Afrique. « Une tribune, un réseau, un mouvement », tel est le slogan assez révélateur de la philosophie qui sous-tend la revue créée par l’intellectuel sénégalais, Alioune Diop, en 1947 à Paris, avant la fondation d’une maison d’édition et d’une librairie du même nom respectivement en 1947 et 1962.
En cette matinée fraîche du samedi 12 mars 2011, deuxième jour de l’exposition qui prend fin le 26 juin, l’ambiance de la bibliothèque universitaire est loin de celle du début de week-end. Il est 10 heures. Les étudiants en y entrant exhibent ostensiblement leur carte d’électeur aux vigiles postés à l’entrée, qui regardent négligemment les cartes comme pour exprimer la lassitude du week-end. Une négligence qui a permis à un étudiant de rentrer sur présentation de sa carte d’étudiant à la place de la celle recommandée. A l’intérieur de
Une flèche indique que l’exposition commence à gauche. Ici, les visiteurs sont surtout fascinés par les nombreux journaux noirs datant de la période coloniale, à l’image de cette jeune fille, Fatou Dieng de blanc vêtue, qui les photographie à grands coups de flashes, à l’aide de son appareil numérique, ostensiblement accroché à son cou. « Les images vont m’exempter d’écrire comme certains », dit-elle sur un ton moqueur en regardant son amie, occupée à prendre des notes. La demoiselle fait des émules dans les deux salles d’à côté où certains visiteurs photographient, à qui mieux mieux, des extraits des textes d’Alioune Diop, Léon G.Damas et les photos des écrivains africains et noirs américains comme Langston Huges, ou encore des lettres manuscrites de Jean Paul Sartre et d’André Breton à Alioune Diop. Les appareils téléphoniques sont aussi sollicités pour suppléer l’appareil photographique. D’autres se contentent de dévorer des yeux, à travers les vitrines, la panoplie d’ouvrages éditée par Présence africaine :’’ L’Afrique révoltée’’ de Albert Tevodjeré,’’ Le sang de Bandoeng’’ de
L’ambiance des trois premières salles contraste avec la morosité de la quatrième où l’on ne retrouve que trois jeunes, fatigués de regarder des images répétitives, de deux minutes, du premier Festival des Arts nègres de Dakar. « Ce n’est pas intéressant ici, on montre la même chose tout le temps. Je vais voir ailleurs », maugrée ce jeune en dreadlocks aux yeux rouges.
Il est midi. Les quatre salles se vident peu à peu de leurs visiteurs. On est loin de la grande affluence. Déficit de communication ou désintérêt du public ? Non, répond un responsable de la bibliothèque sous le couvert de l’anonymat. « Nous sommes en week-end, les gens préfèrent se reposer. Ils savent aussi que l’exposition va durer longtemps » explique-t-il, optimiste.
lundi 14 mars 2011
NON à la duplicité
samedi 12 février 2011
Consultation médicale gratuite
Le beau geste des médecins maliens de Dakar
L’Amicale des médecins maliens de Dakar fait œuvre utile. Elle a organisé le dimanche dernier, 6 février 2011 une journée de consultation gratuite à Pikine, dans la banlieue dakaroise. C’était à
Le choix de Pikine a été motivé par le fait que la banlieue accueille 70% des Maliens au Sénégal. En plus de son facteur d’intégration, a estimé Dr Danioko, la journée traduit la reconnaissance des Maliens au quartier le plus malien du pays de

Alpha Blondy
« En réalité, mon candidat Laurent Gbagbo a perdu… »
Plus qu’une tribune de prestation musicale, le concert grand public sur la place de l’obélisque de Dakar à l’occasion des festivités du Festival mondial des Arts nègres aura été, le vendredi 24 décembre dernier, une tribune politique pour Alpha Blondy : l’occasion d’assener dru quelques vérités à la classe politique ivoirienne. « Encore une fois
Soucieux d’un retour à la paix en Afrique et surtout en Côted’Ivoire ,le lead vocal de Solar System a trop insisté sur les chansons dédiées à la paix devant des milliers de fans en pleine osmose avec lui.
Moussa CAMARA à DAKAR
Ecrit en Décembre 2010
Sonner le glas des régimes dictatoriaux!
Puisse le cas tunisien inspirer les dirigeants dictateurs ! C’est du moins le vœu de nouvel an que je formule à tous les peuples sevrés de liberté et qui souffrent du fait des dirigeants dictateurs et véreux.
La manifestation de Sidi Bouzid, qui a été à l’origine de la fuite de Ben Ali, est le résultat de plus de deux décennies de misère et de privation de liberté, disons de détresse sociale dont était victime le peuple tunisien. Toute la richesse du pays étant à la merci de la boulimie de la famille Ben Ali et ses affidés. Ce qu’on pourra déjà appeler la révolution tunisienne a fait des émules dans le monde arabe : l’Algérie, l’Egypte et Yémen. Effet positif en Egypte : Hosni Moubarack a démissionné après quelques jours de résistance. L’onde de choc tunisienne ne doit pas s’arrêter au monde arabe, mais doit atteindre les autres parties du globe où subsistent des régimes dictatoriaux et oppresseurs. Comme en Afrique subsaharienne où des dirigeants indélicats siphonnent leur pays et torpillent les droits des peuples.
Plus que jamais les peuples « opprimés » doivent saisir la balle au bond pour sortir de leur coquille et dire non à la misère organisée et entretenue par des dirigeants et leurs hommes liges. Il s’agira de secouer le cocotier sous la tête desdits dirigeants pour qu’ils se réveillent de leur sommeil et apporter des solutions aux aspirations profondes des populations. D’ailleurs en la matière il n’y a pas de recette miracle pour les dictateurs, il leur suffit de sortir de leur autisme pour être réceptifs aux doléances des peuples. Avec à la clé la résolution de l’équation de la répartition des richesses. Ou tout simplement céder la place !
Le gazetier
L'Afrique, 50 après!

L’Afrique quinquagénaire
Réalisme, audace et pragmatisme
L’Afrique noire est mal partie, martelait René Dumont comme dans un rêve prémonitoire au départ des indépendances africaines- même s’il a mis du bémol dans sa position près de vingt ans après dans son ouvrage coécrit avec Marie-France Mottin, intitulé L’Afrique étranglée- Cinquante ans après, il n’y a pas matière à le démentir. Au moment où beaucoup de pays africains (17 pays) s’apprêtent à commémorer leur indépendance, il y a, dans l’ensemble, un constat d’échec. Hélas ! L’Afrique continue de donner l’image de la vitrine de l’enfer pour son peuple : l’éducation est à la dérive, les maladies ravagent, la pauvreté se porte comme un charme avec son corollaire de mal vivre, la corruption fait son lit dans les différents pays africains avant de s’y métastaser tel un cancer, les conflits dévastent …la liste n’est pas exhaustive. Je ne ressasserai pas les erreurs ou autres mésaventures vécues par le continent depuis les indépendances pour ne pas arracher des larmes aux âmes sensibles ou porter le coup de grâce à ceux qui souffriraient d’un infarctus du myocarde.
Au regard de ce tableau fort peu reluisant, les dirigeants africains sont-ils des autistes, ou se font-ils tout simplement les gorges bien chaudes des malheurs de leur peuple pour ‘’fêter‘’ les indépendances à coup de milliards ? Loin d’être saugrenues, ces questions méritent d’être méditées par tout Africain qui se soucie, un tant soit peu, de la misère du peuple africain.
Vu les défis qui attendent le continent le plus pauvre, il est inconcevable d’accorder la priorité au folklore sur fond de clientélisme au détriment du débat sur une voie susceptible de propulser l’Afrique sur le chemin du développement qu’elle mérite. Un développement au prorata de ses capacités économiques et humaines. Hors de cette logique, les dirigeants rateraient un grand rendez-vous avec l’histoire. L’Afrique quinquagénaire est l’occasion inouïe pour les intellectuels africains qui se targuent de décrocher les diplômes dans les prestigieuses universités du monde, de mettre enfin leur savoir au service du développement durable de l’Afrique .C’est la seule fierté qui vaille. Faute de quoi ils briseraient l’espoir de ces millions d’enfants désespérés qui comptent sur eux.
A notre humble avis, le salut de l’Afrique réside aujourd’hui dans une et unique chose : le sursaut d’orgueil teinté de réalisme et sous-tendu par une volonté politique prononcée. Bien entendu ceci nécessite un changement de comportement à divers niveaux. Tout d’abord, il importe pour les dirigeants africains de sortir la politique de la logique ‘’alimentaire’’ pour la mettre au service et à la défense des intérêts du peuple. Les intellectuels africains doivent tomber ‘’le masque blanc’’ qui ne convient guère avec leur ‘’peau noire’’. Allusion faite, pour paraphraser le Suisse Jean Ziegler, à la bourgeoisie compradore encline à la reproduction des habitudes de consommation et des schèmes de pensées impérialistes, et qui participent au pillage des ressources humaines, agricoles et minières de l’Afrique. Les dirigeants africains doivent occuper la jeunesse du continent (les deux tiers de la population) pour en faire un facteur de développement au lieu de les laisser traverser la mer aux périls de leur vie à la quête d’un mieux être. Il s’agit pour l’Afrique donc, à l’instar des pays asiatiques comme
Aussi l’Afrique doit-t-elle se résoudre à échafauder un modèle de développement auto défini. Toute chose qui passe, bien sûr, par un soutien affirmé et sans faille à l’agriculture. Ceci est d’autant plus important que sept Africains sur dix vivent de la terre, si l’on en croit le hors-série n=24 de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique. L’Afrique doit rompre d’avec la politique de la sébile en faisant une gestion judicieuse de ses immenses ressources. Surtout en endiguant l’évaporation des fonds étatiques. De 1970 à 2008, 1800 milliards de dollars auraient quitté frauduleusement l’Afrique, selon toujours l’hebdomadaire panafricain. Le développement d’un marché intérieur est également un gage certain de l’épanouissement de l’économie africaine.
Les dirigeants africains ne doivent pas entrer, sans une mûre réflexion, dans le wagon de la mondialisation dont les thuriféraires prophétisent incontournable. Ils doivent savoir que la mondialisation s’insère dans une nouvelle forme d’accumulation progressive du capital symbolisé par le Consensus de Washington. Lequel consensus prône la réduction au strict minimum du rôle de l’Etat et privilégie la privatisation à savoir la vente des entreprises publiques au secteur privé ; la libéralisation des échanges et des marchés des capitaux par l’élimination des entraves au commerce et à la libre circulation des capitaux…Qui plus est, ledit consensus prête très peu d’attention aux questions de justice sociale, d’environnement, d’emploi etc. L’Afrique a traîné et continue d’ailleurs à traîner les séquelles des politiques inspirées du Consensus de Washington. Cette thèse a été corroborée par le prix Nobel d’économie 2001, l’Américain Joseph E. Stiglitz : « les règles qui régissent la mondialisation sont injustes. Elles sont spécifiquement conçues pour profiter aux pays industrialisés avancés…la façon dont la mondialisation est gérée prive les pays en développement d’une grande partie de leur souveraineté. Elle réduit considérablement leur liberté de prendre eux-mêmes des décisions dans des domaines essentiels au bien-être de leur population ».Des grands de l’Asie, notamment
Moussa CAMARA.
Ecrit en Avril 2010