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jeudi 26 avril 2012
Nouveau gouvernement du Mali : Place aux technocrates !

Les militaires
se sont taillés 3 postes ministériels, et non des moindres. Il s’agit du
portefeuille de Défense et des Anciens Combattants occupé par le colonel-major
Yamoussa CAMARA, celui de la Sécurité intérieure et de la Protection civile
revient au Gal Tiéfing Konaté et enfin le ministère de l’Administration
territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire échoit au
colonel Moussa Sinko COULIBALY, chef de cabinet du président du CNRDRE. Trois ministères sont détenus par les femmes
dont celui de l’Artisanat, De la Culture
et du Tourisme.
Le nouveau
gouvernement suscite un engouement
certain chez les populations, déçues par les politiques, qui voient en elle une constellation d’hommes
intègres et compétents capables de nettoyer les ‘’écuries maliennes’’. On peut citer exemple le nouveau ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le jeune Malick
Coulibaly dont la démission de la
magistrature, en 2008 pour ne pas cautionner une injustice, avait été
saluée même au delà des
frontières du pays, ou encore Hamadoun Touré, le ministre de Communication, de
la Poste et des Nouvelles Technologies, porte-parole du gouvernement qui est un
journaliste chevronné diplômé du CESTI (1976, 4ème promotion) et
anciennement porte-parole de l’ONU en Côte d’ivoire.
A contrario, le
réveil a été brutal pour les hommes politiques, qui crient à la trahison. Pour la classe
politique, la formation du nouveau gouvernement jure avec l’article 6 de l’accord-cadre
qui stipulait la formation d’un gouvernement d’union nationale. En tout cas, la partie ne sera pas de tout
repos pour l’équipe de l’homme de la
NASA. Elle doit urgemment résoudre deux équations. Il s’agit de celle du
Nord-Mali aux mains des rebelles du MNLA et des
islamistes de Ansar Dine et de
Aqmi. Avant de s’atteler à l’organisation d’élections libres et transparentes. Du pain sur la
planche.
lundi 16 avril 2012
Moulaye Ali Khalil Ascofaré, ambassadeur du Mali au Sénégal« L’unicité du Mali n’est pas négociable »

Le collectif de la communauté malienne au Sénégal en collaboration avec le Forum international sur la paix en Afrique(Fipa) et la Solidarité malienne au Sénégal(Somase), a organisé un sit-in, samedi 14 avril 2012 à 16 heures, devant la Radiodiffusion télévision du Sénégal(RTS). Le sit-in qui a drainé des dizaines de personnes visait à dénoncer l’occupation des trois régions Nord du Mali par les rebelles du Mnla et les islamistes de Aqmi et de Ansar dine. « Sauvegardons le riche patrimoine du Nord Mali : Tombouctou, Gao et Kidal » et « Non au complot pour la balkanisation du Mali » étaient, entre autres, slogans qu’on pouvait lire sur les banderoles. Des pancartes portant chacune les 8 régoins du Mali et le district de Bamako étaient ostensiblement brandies pour magnifier l’unicité du Mali. Le président de la Somase, Diaguina Diarisso et le 2ème adjoint de la communauté malienne au Sénégal, Almadani Ibrahima Touré, ont fustigé les agissements ignobles des forces d’occupation avant d’affirmer leur détermination à les dégager par tous les moyens possibles. Les autres interventions en Bambara, Sonraï et Wolof ont renchéri ces prises de positions par des mots musclés.
Dans la déclaration lue par Charles Dembélé, les organisateurs saluent les efforts conjugués de la CEDEAO et la communauté internationale pour le rétablissement de l‘ordre constitutionnel au Mali. La déclaration condamne la tentative de balkanisation du Mali et réaffirme son attachement au sacro-saint principe de l’intangibilité des frontières. A l’issue du sit-in, ladite déclaration de deux pages a été remise à l’ambassadeur du Mali au Sénégal, son Excellence Moulaye Ali Khalil Ascofaré. Touché par la mobilisation et l’élan de solidarité des organisateurs, le diplomate a indiqué que le Mali traverse une période difficile inhérente à l’évolution de tous les grands pays. Et M. Ascofaré de marteler que L’unicité du Mali n’est pas négociable. « Si Dieu nous assiste, ces moments douloureux seront bientôt de mauvais souvenir. « Le Mali retrouvera bientôt son intégrité territoriale » a-t-il laissé entendre sous les ovations nourries des organisateurs et quelques personnes qui ont fait le déplacement à la chancellerie.
mardi 10 avril 2012
Situation politique au Mali : le dégel

L’on s’achemine vers un happy-end dans la crise politique au Mali. C’est du moins le schéma qui se dessine depuis la signature bipartite (accord-cadre) entre la junte et la Cedeao, vendredi dernier. L’accord met en application l’article 36 de la constitution selon lequel le président de l’Assemblée nationale remplace le président de la république après la démission constatée de celui-ci par la cour constitutionnelle. C’est chose faite avec la démission officielle, dimanche dernier, du président Amadou Toumani Touré. Il revient à la cour constitutionnelle de constater officiellement la vacance du pouvoir pour que l’article 36 fonctionne à plein régime. Elle doit le faire aujourd’hui même pour permettre ensuite la nomination du président de la transition. La crise constitutionnelle n’aura donc duré que deux semaines. Revoilà donc l’ordre constitutionnel.
Pour en arriver là, il a fallu que chacun y mette du sien. Ainsi la junte, au pouvoir depuis le 22 mars, s’est résolue à rendre le pouvoir aux civils après avoir exprimé des velléités de le garder jusqu’aux nouvelles élections. La pression d’une partie de la classe politique malienne et surtout l’embargo total de la Cedeao sont passées par là. Le président de l’Assemblée nationale et futur président de la transition, Dioncounda Traoré, 70 ans, ans était le candidat du parti majoritaire, l’Adéma-PASJ (Alliance pour la démocratie- Parti africain pour la démocratie et la justice) pour la présidentielle initialement prévue le 29 avril. En acceptant de présider la transition, il a dû renoncer à ses ambitions présidentielles. Le désormais ex-président du Mali président ATT a accepté de son plein gré de démissionner « sans pression mais pour l’amour du Mali ». Sans oublier la classe politique qui, après s’être divisée entre pro et anti- putsch, s’est focalisée sur l’essentiel en se rangeant, in fine, derrière la même feuille de route.
Après l’équation institutionnelle, il reste à résoudre celle sécuritaire. Il s’agit de recouvrer les 2/3 du territoire nord du Mali occupés par les rebelles du MNLA, Aqmi et Ançar Dine. A cela s’ajoute l’organisation de nouvelles élections. La partie ne sera donc pas de tout repos pour le mathématicien de président qui, selon l’esprit de l’accord –cadre, doit, au préalable désigner très prochainement un premier ministre doté de pleins pouvoirs, à la clé un gouvernement de mission. Successivement ministre de la Fonction publique, ministre de la Défense et des Affaires étrangères sous Alpha Oumar Konaré de 1992 à 1997, Dioncounda sera-t-il Hercule pour nettoyer les écuries d’Augias du Mali? C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
mercredi 4 avril 2012
Sanctions de la CEDEAO contre le Mali :Exit le capitaine Sanogo ?
Après les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo se trouve face à un dilemme : quitter le pouvoir ou plonger le pays dans le chaos.
La décision est tombée dru. En marge de la prestation de serment du Président sénégalais nouvellement élu, Maky Sall, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont décidé d’appliquer, lundi dernier à Dakar, leurs sanctions : un embargo diplomatique, financier, économique avec effet immédiat. Désormais les frontières et ports des pays de la sous-région sont interdits au Mali. Sans oublier le gel des comptes du pays au niveau de la BCEAO. Des sanctions approuvées er corsées par l’Union afrcaine(Ua) Dur ! La nouvelle a fait l’effet d’une douche froide à la junte, elle qui comptait sur l’indulgence de l’organisation sous-régionale après avoir rétabli les institutions républicaines sans parler de son propre départ. Un départ sur lequel la CEDEAO est intransigeante. Pour le reste du peuple malien, c’est le désarroi et la panique. Le spectre des lendemains déchanteurs plane. Hier à Bamako, c’était la ruée sur les marchés et les stations d’essence et les banques, qui pour faire le plein, qui pour faire des retraits. Les rumeurs sur la flambée des prix et la pénurie de certaines denrées sont passées par là.
Alors Sanogo aura-t-il la sagesse de céder le pouvoir ? En tout cas, c’est le choix qui s’offre à lui au regard de son isolement qui va crescendo et surtout de son cuisant échec sur le dossier qui lui avait servi de prétexte pour s’emparer du pouvoir: la crise au nord-Mali. En trois jours, les rebelles ont mis à profit la confusion créée par le putsch pour ratisser large. Les régions de Kidal, Gao et Tombouctou sont tombées avec une facilité déconcertante dans les mains du MNLA et Ançardine. Les populations de Mopti vivent dans la psychose d‘une prise imminente de la région. La partition de fait du Mali est une réalité aujourd’hui. Ce choix s’impose d’autant plus au chef de la junte que même certains de ses défenseurs commencent à mettre du bémol dans leurs propos et actes au regard des sanctions annoncées et leurs conséquences sur les populations. « Il doit partir maintenant s’il veut l’intérêt du Mali. Faute de quoi les gens ne pourront plus vivre dans ces conditions », se lamente un pro-putsch.
Le capitaine Sanogo doit plus que jamais jouer la carte du réalisme en acceptant la sortie de crise de la CEDEAO pour non seulement permettre au Mali de remettre la démocratie sur les rails mais aussi d’endiguer, voire stopper la progression des rebelles. En effet la CEDEAO envisageait l’application de l’article 36 de la constitution du Mali en cas de renoncement de ATT au pouvoir. Lequel article stipule que c’est le président de l ‘Assemblée nationale qui dirige le pays en cas de vacance ou d’empêchement absolu du Président constaté par la cour constitutionnel. C’est en cela que les Maliens pourront juger de la crédibilité des propos du président putschiste à sauver le pays. C’est en cela qu’il donnera corps à cette sagesse du Mandé, qui nous enseigne que le bateau Mali tanguera mais ne chavirera pas. En tant que Timonier du jour du bateau Mali, à toi de jouer mon capitaine !
La décision est tombée dru. En marge de la prestation de serment du Président sénégalais nouvellement élu, Maky Sall, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont décidé d’appliquer, lundi dernier à Dakar, leurs sanctions : un embargo diplomatique, financier, économique avec effet immédiat. Désormais les frontières et ports des pays de la sous-région sont interdits au Mali. Sans oublier le gel des comptes du pays au niveau de la BCEAO. Des sanctions approuvées er corsées par l’Union afrcaine(Ua) Dur ! La nouvelle a fait l’effet d’une douche froide à la junte, elle qui comptait sur l’indulgence de l’organisation sous-régionale après avoir rétabli les institutions républicaines sans parler de son propre départ. Un départ sur lequel la CEDEAO est intransigeante. Pour le reste du peuple malien, c’est le désarroi et la panique. Le spectre des lendemains déchanteurs plane. Hier à Bamako, c’était la ruée sur les marchés et les stations d’essence et les banques, qui pour faire le plein, qui pour faire des retraits. Les rumeurs sur la flambée des prix et la pénurie de certaines denrées sont passées par là.
Alors Sanogo aura-t-il la sagesse de céder le pouvoir ? En tout cas, c’est le choix qui s’offre à lui au regard de son isolement qui va crescendo et surtout de son cuisant échec sur le dossier qui lui avait servi de prétexte pour s’emparer du pouvoir: la crise au nord-Mali. En trois jours, les rebelles ont mis à profit la confusion créée par le putsch pour ratisser large. Les régions de Kidal, Gao et Tombouctou sont tombées avec une facilité déconcertante dans les mains du MNLA et Ançardine. Les populations de Mopti vivent dans la psychose d‘une prise imminente de la région. La partition de fait du Mali est une réalité aujourd’hui. Ce choix s’impose d’autant plus au chef de la junte que même certains de ses défenseurs commencent à mettre du bémol dans leurs propos et actes au regard des sanctions annoncées et leurs conséquences sur les populations. « Il doit partir maintenant s’il veut l’intérêt du Mali. Faute de quoi les gens ne pourront plus vivre dans ces conditions », se lamente un pro-putsch.
Le capitaine Sanogo doit plus que jamais jouer la carte du réalisme en acceptant la sortie de crise de la CEDEAO pour non seulement permettre au Mali de remettre la démocratie sur les rails mais aussi d’endiguer, voire stopper la progression des rebelles. En effet la CEDEAO envisageait l’application de l’article 36 de la constitution du Mali en cas de renoncement de ATT au pouvoir. Lequel article stipule que c’est le président de l ‘Assemblée nationale qui dirige le pays en cas de vacance ou d’empêchement absolu du Président constaté par la cour constitutionnel. C’est en cela que les Maliens pourront juger de la crédibilité des propos du président putschiste à sauver le pays. C’est en cela qu’il donnera corps à cette sagesse du Mandé, qui nous enseigne que le bateau Mali tanguera mais ne chavirera pas. En tant que Timonier du jour du bateau Mali, à toi de jouer mon capitaine !