
Les militaires
se sont taillés 3 postes ministériels, et non des moindres. Il s’agit du
portefeuille de Défense et des Anciens Combattants occupé par le colonel-major
Yamoussa CAMARA, celui de la Sécurité intérieure et de la Protection civile
revient au Gal Tiéfing Konaté et enfin le ministère de l’Administration
territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire échoit au
colonel Moussa Sinko COULIBALY, chef de cabinet du président du CNRDRE. Trois ministères sont détenus par les femmes
dont celui de l’Artisanat, De la Culture
et du Tourisme.
Le nouveau
gouvernement suscite un engouement
certain chez les populations, déçues par les politiques, qui voient en elle une constellation d’hommes
intègres et compétents capables de nettoyer les ‘’écuries maliennes’’. On peut citer exemple le nouveau ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le jeune Malick
Coulibaly dont la démission de la
magistrature, en 2008 pour ne pas cautionner une injustice, avait été
saluée même au delà des
frontières du pays, ou encore Hamadoun Touré, le ministre de Communication, de
la Poste et des Nouvelles Technologies, porte-parole du gouvernement qui est un
journaliste chevronné diplômé du CESTI (1976, 4ème promotion) et
anciennement porte-parole de l’ONU en Côte d’ivoire.
A contrario, le
réveil a été brutal pour les hommes politiques, qui crient à la trahison. Pour la classe
politique, la formation du nouveau gouvernement jure avec l’article 6 de l’accord-cadre
qui stipulait la formation d’un gouvernement d’union nationale. En tout cas, la partie ne sera pas de tout
repos pour l’équipe de l’homme de la
NASA. Elle doit urgemment résoudre deux équations. Il s’agit de celle du
Nord-Mali aux mains des rebelles du MNLA et des
islamistes de Ansar Dine et de
Aqmi. Avant de s’atteler à l’organisation d’élections libres et transparentes. Du pain sur la
planche.
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