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lundi 9 septembre 2013
Nouveau gouvernement : Un si étrange mélange hétérogène
Fin du suspense. La liste du nouveau gouvernement est connue depuis hier après-midi. Riche de 34 membres, l’équipe de Oumar Tamam Ly est un savant mélange d’anciens et nouveaux ministres. Ils sont 19 ministres à étrenner l’étoffe ministérielle pendant, 7 de la Transition rempilent et 8 reviennent après avoir servi les deux premiers présidents de l’ère démocratique à savoir Alpha Ouamr Konaré et Amadou Toumani Touré. Si la nomination du nouveau premier ministre avait suscité un certain engouement chez les Maliens, cela est loin d’être le cas avec le nouveau gouvernement. L’architecture gouvernementale est, à quelques exceptions près, loin du changement de tête auquel s’attentaient les compatriotes lassés de voir sans discontinuer certains visages dans la gestion des affaires publiques depuis deux décennies. L’argument selon lequel le nouvel attelage gouvernement est chargé d’évacuer les urgences du moment pour baliser le chemin pour la suite d’ci les élections législatives, convainc peu de personnes. Car, estime-t-on, il y a beaucoup d’hommes et de femmes de valeur inconnus jusque-là qui pouvaient bien faire valoir leurs compétences. Et l’on ne peut pas avoir la prétention de faire du nouveau avec du vieux.
Concernant les ministres rescapés de la Transition, si le maintien des ministres Moussa Sinko Coulibaly(Administration territoriale, de la Décentralisation et de Collectivités locales) et Tiéman Hubert Coulibaly( Domaines de l’Etat et des Affaires foncières) peut être apprécié pour les résultats engrangés par ces personnalités, l’on comprend difficilement qu’on ait fait les yeux doux à d’autres qui n’ont manifestement rien réalisé de particulier sous la gouvernance transitoire. Contre toute attente on a trouvé des moyens de se débarrasser des gens qui ont pourtant convaincu tout le Mali sur leur compétence et intégrité morale. Parmi ceux-ci, il convient de citer Malick Coulibaly et Tiénan Coulibaly, respectivement anciens ministres de la Justice, garde des Sceaux et ministre du de l’Economie, des Finances et du Budget ensuite ministre du commerce.
A la décharge du nouveau pouvoir, les revenants ont, pour la plupart donné de bonnes impressions lors de leur passage dans le gouvernement et jouissent d’une compétence avérée dans la gestion. C’est cas par exemple de l’actuelle titulaire du ministère de l’Economie et des Finances et ancienne ministre des domaines de l’Etat, des affaires foncières et de la Communication sous Alpha, Mme Bouaré Fily Sissoko qui continue de faires ses preuves dans l’institution internationale comme la Banque mondiale. Par contre le retour de Moustapha Dicko dans le gouvernant en qualité de ministre de l’Enseignement supérieur laisse perplexe plus d’un. Les deux passages qu’il a faits sous Alpha Oumar Konaré à la tête de l’éducation n’ont produit que des résultats très peu convaincants.
L’arrivée de jeunes ministres à l’image du maire de la commune IV du district de Bamako Moussa Mara, à l’Urbanisme et de la politique de la ville ainsi que Mahamane Baby à l’emploi et à la formation professionnelle est un signal fort. Tout comme la décision de dédier tout un ministère à la à la Réconciliation nationale et du développement et des Régions du Nord
Mali : Aidez le soldat IBK !
Tapis rouge pour IBK. Demain mercredi, le tout nouveau président malien Ibrahim Boubacar Kéïta prendra officiellement fonction après sa prestation de serment. L’home entame son magistère avec un préjugé favorable d’être le président le plus légitime de l’histoire du Mali au regard du taux de participation et le score record du scrutin qui l’a porté à la tête de l’Etat. Cette belle embellie cache pourtant mal les défis qui jonchent la route de la colline Koulouba qu’il va arpenter désormais pendant cinq ans. Le porte-étendard du Rassemblement pour le Mali(RPM) hérite d’un Mali presque à terre qui a besoin d’une thérapie de choc pour se relever. C’est d’ailleurs conscient de cette situation pour le moins chaotique que les Maliens lui ont préféré aux autres candidats à la présidentielle passée, confiants qu’ils sont, en sa capacité de leur mener à la ‘’terre promise’’. Plus que jamais la confiance de Maliens se mesure à l’aune de leurs attentes. Du pain sur la planche du Kankeletigui qui doit se faire fort pour mettre un gouvernement compétent qui ne doit pas observer de round d’observation comme diraient les sportifs.
Mais que l’on ne se fasse d’illusion. Le nouveau président a beau avoir la volonté restaurer l’honneur des Maliens et assurer leur bonheur, il n’y parviendra que lorsque ceux-ci le voudront et l’y aideront. Comme dirait le dicton de chez nous : « on se peut pas raser la tête d’une personne à son absence ». L’onction populaire qui s’est exprimé en faveur de IBK dans les urnes doit l’être davantage au quotidien pour soutenir président et son équipe à répondre à leurs aspirations profondes. Dix ans de pratiques tordues, malsaines sur fond d’un laisser aller et d’une permissivité incroyables avaient fini de pervertir un bonne partie des Maliens. Comme inverser cette fâcheuse tendance ? Il leur faudra donc accepter de faire une cure ‘’comportementale’’, une condition indispensable d’accompagner leur joker.
Les fonctionnaires doivent arrêter de voir en la fonction publique une sinécure et un haut lieu de business, favoritisme de népotisme, de favoritisme de corruption. Les acteurs de l’école doivent accepter ramener l’école à l’école et la sortir des contingences politiques pour donner lui donner ses lettres de noblesse. Les hommes politiques doivent accepter de mettre l’intérêt du pays devant leurs intérêts personnels et égoïstes. Ils doivent cesser de voir en l’Etat une vache laitière pour eux et leurs entourages. Et porter en bandoulière une certaine éthique qui n’est du reste pas antinomique à la politique comme pourraient le penser certains. Les juges doivent accepter de sortir de la logique d’une justice à deux vitesses qui lèsent les pauvres au profit de ceux qui distribuent à la pelle les espèces sonnantes et trébuchantes. Les acteurs de la santé doivent rendre service en ne perdant pas de vue le serment prêté en obtenant le diplôme. La liste des secteurs appelés à changer n’est pas exhaustive. Comme on peut bien voir, le changement ne se réalisera pas par des cantiques ou des gesticulations mais par un changement de comportement. C’est à ce prix que les Maliens pourront aider le tout nouveau président à traduire en actes concrets ses promesses de campagne.
IBK et la fin la fin de la jachère politique
C’est ce matin,20 août, à 11 heures précises que la Cour constitutionnelle va donner les résultats définitifs du scrutin de 11 août dernier remporté par Ibrahim Boubacar Kéita avec 78,% face à son challenger Soumaïla Cisssé avec 22%. L’audience de ce matin ne vise en réalité qu’à confirmer le raz-de marée électoral du candidat du Rassemblement pour le Mali(RPM) après la décision de Soumaïla Cissé de n’introduire aucune requête auprès de la Cour constitutionnelle. Au moment ou l’ancien premier ministre s’apprête à occuper la très convoitée chaise de Koulouba, le chemin de la colline du pouvoir est jonché de défis aussi cruciaux les uns les autres. Les attentes des Maliens sont d’autant plus grandes que l’arrivée du Kankelentigui (homme de parole) est perçue comme la solution aux maux dont a souffert le pays ces dix dernières années. Des maux dont l’origine, selon la vox populi, sont la résultante de la faiblesse ou l’effritement de l’autorité de l’Etat dont le seul restaurateur désigné est IBK il a en administré la preuve par le passé. Pour les Maliens il est comme Hercule qui doit nettoyer les écuries maliennes.
Le mal qui a surtout gangréné le corps démocratique malien est sans aucun doute le consensus inauguré par l’ancien président ATT. Le consensus qui est dans son essence antinomique à la démocratie. Une opposition aphone rivalisait avec une société civile pusillanime dans l’art de décrocher des strapontins. Les partis politiques dans leur écrasante majorité ont préféré surfer sur la vague du suivisme pour ne pas être sevré des avantages du pouvoir. La nouvelle trouvaille a longtemps donné le change tant au plan national qu’à l’extérieur à telle enseigne que le Mali était cité à tout bout champ comme la vitrine démocratique au sud du Sahara. ‘’La supercherie politique’’, selon un observateur de la scène politique malienne a, in fine, montré ses limites avec le résultat qu’on connaît.
Le Mali de ATT avait ainsi fini de réunir les ingrédients de la jachère démocratique, après les dix ans de labour démocratique sous Alpha Oumar Konaré, le Mali a pendant dix ans, connu ce qu’on pourrait appeler la jachère démocratique. Cette pratique qui consiste en agriculture à laisser un terrain se reposer pendant quelques temps pour se fortifier. C’est du moins ce qu’on espère pour la démocratie malienne qui, dit-on, va retrouver son tempo réel avec le nouveau locataire de Koulouba. Son charisme, son expérience et sa fermeté sont autant de préjugés favorables qui plaident en sa faveur. Pour y arriver, il doit cependant rompre d’avec les méthodes d’ATT qui se résumaient à plaire à tout le monde et à réunir tous les acteurs politiques autour de la marmite sur fond de corruption et de permissivité occasionnant du coup une sclérose démocratique au détriment du développement du pays.IBK doit éviter le piège de ces hommes politiques qui se comportent comme de véritables girouettes qui prennent le sens du vent, n’ont aucune conviction et n’apporte aucune valeur ajoutée à l’exercice du pouvoir. En revanche il doit toujours essayer d’être en phase avec les masses populaires qui l’ont porté au sommet de l’Etat et dont le bonheur, a-t-il promis, sera assuré son son magistère.
Premier tour de la présidentielle : Partie gagnée
La surprise du chef. Ainsi peut-on qualifier le scrutin d’hier qui, en se déroulant dans une atmosphère empreinte de sérénité et sans incident tout en drainant plus d’électeurs que les autres scrutins, aura été le meilleur du pays. De bon augure pour la sortie de crise.
Historique ! Le premier tour de l’élection présidentielle de ce dimanche 28 juillet l’aura été. Meilleur scrutin de l’histoire politique contemporaine du Mali. Elle l’aura également été de l’aveu même du président de transition, Dioncounda Traoré, venu accomplir son devoir civique hier au bureau de vote du lycée Mamadou Sarr dans le quartier populaire de Lafiabougou, en commune IV du district de Bamako. L’impression présidentielle ne peut être démentie au regard de la ferveur et l’engouement sans précédent dont ont fait montre les Maliens en cette journée dominicale devant les bureaux de vote du pays dès l’ouverture du scrutin à 8 heures jusqu’à la fermeture à 18 heures. Les longues files devant les bureaux de vote étaient assez révélatrice de cette ferveur électorale qui s’est spontanément emparée des électeurs maliens. Les milliers d’observateurs nationaux et internationaux déployés à travers le pays ne pouvaient agréablement qu’être surpris par la démonstration de force des Maliens.
Le Mali est donc parti pour réaliser le meilleur taux de participation à une élection depuis son indépendance en 1960, aussi surprenant que cela puisse paraître dans un contexte de crise. Du coup Les Maliens ont fait mentir du coup les oiseaux de mauvais augure et autres Cassandre qui parlaient d’un scrutin précipité, de tous les dangers. Et ont fait un pied de nez aux jihadistes du Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest(Mujao) qui avaient menacé de frapper dans les bureaux de vote.
Pari tenu donc par les autorités de transition qui ont mis un point d’honneur en réussissant un scrutin calme et sans incident et apprécié de tous. Défi relevé par les Maliens par la mobilisation extraordinaire d’hier qui traduit, au-delà des apparences, la volonté de prendre leur en main en élisant un président qui réponde à leurs aspirations profondes. Bref le Mali montre ainsi, si besoin est, qu’il peut tel phœnix renaître de ses cendres après avoir été fortement ébranlé par une crise sans précédent. Les résultats seront connus officiellement le vendredi. Nous osons espérer que les candidats en lice paieront leur écot en acceptant les résultats sortis des urnes conformément à l’esprit du code de bonne conduite signé par la plupart d’entre eux. En tout cas la réussite du processus électoral passera par cela.
NB: Cet article a été rédigé au lendemain de la tenue du premier de la présidentielle du 28 juillet 2013
samedi 22 juin 2013
Crise au Mali : La saga malienne
Depuis le début de la crise malienne, le pays est devenu champion des faits dont le burlesque le dispute à la révolte. A force de voir dérouler cette saga des faits rocambolesques, les Maliens s’y sont habitués au point d’être quasiment blasés. Sans doute l’épisode phare de cette saga malienne est l’agression du président intérimaire, Dioncounda Traoré, jusque dans son bureau de la Présidence. Une première mondiale dont le record sera difficilement battue dans ce monde moderne. A l’époque, les historiens ont cherché vainement dans les livres d’histoire un précédent.
Autre épisode non moins important de la saga, c’est la démission forcée de l’ancien premier ministre Cheick Modibo Diarra. Martien qu’il est, l’homme aimait les randonnées aériennes jusqu’au jour où il en a été empêché car, jugé trop aérien et oublieux des promesses terrestres. La saga à la malienne a eu son épisode de tragi-comédie qui a laissé pantois plus d’un. Il s’agit des affrontements mortels être frères d’armes prosaïquement appelés la guerre des bérets. Une guerre entre les nostalgiques du général ATT et les partisans du nouvel ordre.
Rapporteurs fidèles de la saga malienne, les journalistes en ont eu pour leur grade. Ceux qui se gargarisaient d’être à l’avant-garde de la démocratie au Mali ont dû réaliser que leur liberté d’expression s’arrête, comme l’a ironisé l’humoriste Mamane de Rfi, là où commence la répression des autres. Abdrahamane Kéita, Saouti Haidara ou Boukary Daou en ont appris à leurs dépens.
Le ministre de la Fonction publique qui a bandé ses muscles a été vite remis à sa place dans la saga. Après avoir courageusement débarrassé la fonction publique d’une partie de ses ordures l’a reçue en plein visage tel un boomerang. Les revenants ont même fêté leur retour en faisant des libations pour montrer leur puissance face à leur bourreau. Lequel n’avait plus qu’à se rendre à l’évidence : changer est un crime de lèse-magouilleurs, tricheurs ou corrupteurs.
Dernier épisode de la saga, c’est la sortie ratée du contingent ‘’Waraba ‘’ du nom des militaires maliens en formation à Koulikoro sous l’égide de l’Union européenne. Pris par une subite cupidité, les soldats ont superbement oublié que la discipline fait la principale force des armées.
Faute d’avoir perçu une prime et un galon, ils ont préféré boycotter la cérémonie de sortie le samedi dernier. Saga malienne, suite mais pas fin. Pour voir tous les épisodes passés ou les prochains, connectez-vous sur le Mali.
vendredi 21 juin 2013
Accord préliminaire de Ouagadougou : Mi-figue, mi-raisin pour le Mali
Après onze jours de négociations, l’accord tant attendu est signé par le gouvernement de Transition du Mali et les groupes armés du nord du pays hier à Ouagadougou, dans la capitale burkinabé. Moussa Sinko Coulibaly, ministre malien de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire pour le gouvernement, Bilal Ag Chérif du Mouvement national de libération de l’Azawad(MNLA)et Alghabas Ag Intalla pour le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) ont paraphé l’accord.
Appelé « Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali », il vaut son pesant de 12 pages et de 25 articles. Comme le titre l’indique si bien, le chemin est désormais plus que jamais balisé pour la tenue de la présidentielle à la date indiquée, c'est-à-dire le 28juillet prochain. Sans oublier le second round des négociations censé avoir lieu avec les autorités légitimement élues. La signature de l’accord ne suscite pas pour le moment de réactions particulières chez les Maliens qui suivaient de près le déroulé des événements. A priori on ne crache pas sur l’accord tout comme l’on ne crie pas au triomphalisme.
Toutefois, il est supposé accorder la faveur au Mali. Difficile de dire le contraire quand on sait qu’il va permettre le déploiement de l’Administration, des militaires maliens et des services sociaux de base à Kidal dans la perspective de l’organisation des élections. Autre point à mettre à l’actif des autorités de Transition, c’est le désarmement des groupements armés dont la première étape demeure le cantonnement des éléments desdits groupes. Il importe de souligner que l’accord d’hier fait un black-out sur la suspension des poursuites judicaires lancées contre du Mnla. Voilà des points sur lesquels le commun des Maliens tenait à la prunelle et ne voulait point transiger. Des bémols cependant : la présence du Mnla dans la commission mixte chargé de l’élaboration du calendrier pour le retour de l’Administration et l’armée au nord, le désarmement qui ne sera pas immédiat ainsi que le maintien du nom Azawad.
On peut bien dire que la bataille des négociations a tourné à l’avantage des nôtres, donc au bénéfice des autorités de Transition qui ont su écouter la voix du peuple. Elles ont accepté le compromis pour le Mali et refuser la compromission pour sauvegarder l’honneur du pays de Soundjata . Certes. Mais la guerre est loin d’être gagnée. Elle sera menée par les nouvelles autorités issues des élections à venir. Celles-ci doivent s’employer à éclaircir davantage quelques points acceptés par le gouvernement au non d’un modus vivendi. Il s’agit entre autres des points contenus dans l’article 21 de l’accord, relatifs à « l’organisation administrative et institutionnelle du Mali, en particulier des régions du nord du Mali désignées par certains sous le terme de l’Azawad » ou « la réorganisation des forces de défense et de sécurité ainsi que le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion socioéconomique(DDR) des groupes armés du nord du Mali »
lundi 10 juin 2013
4ème journée des éliminatoires Mondial 2014 : Occasion ratée pour les Aigles
Mauvaise opération pour les Aigles du Mali. Le onze national a raté l’occasion, hier au stade du 26 mars de Yirimadio, de conforter sa position dans la course pour la qualification du mondial brésilien de l’année prochaine. Le Mali laisse ainsi l’occasion à l’Algérie, après sa victoire sur le Benin à Cotonou, d’occuper le fauteuil de leader du groupe et prendre une option sérieuse pour la qualification.
Le mot d’ordre était clair au départ de la rencontre : faux pas interdit. Un challenge qui était loin d’être d’une gageure pour Seydou Kéita et ses coéquipiers en recevant une équipe qu’ils avaient battue à domicile en mars dernier sur le score de 2-1. Malheureusement, le troisième africain a trébuché face au petit poucet rwandais qui retourne avec un point précieux aux allures de victoire. Le match a pourtant démarré tambour battant pour les Maliens qui ont assiégé le camp rwandais. Les nôtres s’offriront toute une ribambelle d’occasions sans en concrétiser une seule. Aux 5ème, 17ème et 22ème minutes, les attaquants maliens ratent l’occasion d’ouvrir le score. Un exploit qui sera réussi par les visiteurs à la 32ème contre toute attente. Profitant d’une bourde monumentale du défenseur malien, Mamadou N’Diaye, le capitaine rwandais, Kagéré Médié, bat le portier malien Soumbeyla Diakité. Après ce but, les rwandais se regroupent dans leur camp, suffisant pour conserver leur avantage jusqu’à la mi-temps.
A la reprise, les Aigles vont jeter toutes leurs forces dans la balance. Les joueurs maliens multiplieront les assauts mais buteront toujours sur les rwandais presque tous retranchés dans leur camp. Même l’expulsion d’un des leurs à la 64ème minute ne leur fera pas baisser la garde. Mais c’était compter sans la détermination des nôtres. L’intégration de Mana Démbélé à la place de Samba Sow a donné du tonus au jeu malien. Pour sa première sotie sous les couleurs du Mali, il a marqué les esprits des supporters maliens. En effet c’est Mana Dembélé qui a offert la balle de l’égalisation à Mamadou NDiaye qui, d’un coup de tête rageur, se rachète en propulsant cuir au fond du filet rwandais.
La première sortie des Aigles après le départ de l’ancien entraineur Patrice Carteron, aura laissé plus d’un supporter sur sa faim. Les protégés du nouvel entraineur, Vieux Pathé Diallo, ont étalé beaucoup de lacunes. Des lacunes qui seront peut-être corrigées lors de leur prochaine sortie le dimanche à domicile face au Bénin comptant pour la 5ème journée des éliminatoires.
Absence des militaires maliens à Kidal : Les Maliens entre confusion et exaspération
Vive le président ! A bas le président ! Dans un morceau célèbre, l’emblématique reggae man ivoirien, Alpha Blondy, dénonçait ainsi dans les années 80 la versatilité des masses populaires qui ont ce pouvoir de porter un homme politique sur un piédestal avant de provoquer sa chute. Voilà aujourd’hui ce à quoi la situation de la France ressemble au Mali. Adulée par une bonne partie des Maliens pour son intervention salvatrice, la France perd de sa superbe au Mali en raison de la situation à Kidal. Les militaires maliens sont toujours bloqués toujours aux portes de Kidal par la France. La région demeure sous le contrôle du Mouvement national de libération de l’Azawad(MNLA) qui reste allergique à toute idée de présence des militaires maliens. La France a voulu et obtenu presque au forceps l’organisation de l’élection présidentielle le 28 juillet prochain. Elle propose l’organisation du scrutin à Kidal sous le contrôle des militaires français. Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire des Maliens, réduits à se demander sur l’intention réelle de l’ancienne métropole qu’ils soupçonnent de flirter avec les indépendantistes. L’absence de nos soldats à Kidal est perçue comme une entrave à la souveraineté nationale et traduirait, si ça se confirme, la partition de fait du pays.
Le voyage du ministre français des Affaires étrangères était attendu par les Maliens pour résoudre cette équation. Hélas Laurent Fabuis, a manié une fois de plus le langage sibyllin comme en bon diplomate. Au lieu de déclarations claires, il s’est borné à rabâcher les mêmes mots : « les élections vont se dérouler partout au Mali. Pour la France, il est évident qu’il ne peut pas y avoir deux armées dans un même pays. Les dispositions seront prises pour qu’à Kidal, on puisse voter comme partout ailleurs ». Commentaire d’un homme politique « il est venu pour divertir. Il est venu pour dire ce qu’on avait déjà entendu. Rien de concret qui touche aux aspirations des Maliens. On veut voir nos militiares à Kidal, c’est tout. ». Les assurances de Dioncounda Traoré, selon lesquelles les militaires et l’administration seront à Kidal avant le 1èr tour du scrutin, laissent perplexes des Maliens qui le trouvent téléguider par l’Hexagone. Les propos présidentiels sont d’autant moins pris au sérieux qu’ils interviennent après les assurances du ministre de la Défense et Anciens combattant, le Gal Yamoussa CAMARA. Celui-ci avait déclaré péremptoirement devant l’Assemblée nationale que nos militaires seront à Kidal au plus tard le 15 mai. Jusqu’à présent les militaires, aux lisières de la région, n’ont pas bougé d’un iota et aucune information ne filtre sur la promesse non-tenue du ministre. Place donc aux rumeurs qui exacerbent du coup le sentiment de colère et d’exaspération de beaucoup de compatriotes. Dans leur écrasante majorité, ils pensent que le pays de François Hollande est en train de dévier de son chemin à savoir stopper les jihadistes et aider le Mali à retrouver son intégrité territoriale. Pour eux, le deuxième point ne saurait se réaliser tant que le contrôle d’une portion du pays échappe aux forces de défense maliennes. Face à la situation, voici le commentaire d’un professeur d’histoire et géographie : « J’ai toujours dit au moment de son intervention au Mali que la France avait un agenda caché. C’est maintenant que le masque tombe. Il n’y aucune raison que nos militaires ne puissent être à Kidal avec l’administration, faute de quoi il ne doit pas avoir d’élection le 28 juillet. Il y a un deal entre la France et le MNLA » Plus alarmiste, Amadou Coulibaly, commerçant pense à un complot entre la France et MNLA contre le Mali. Il appelle les Maliens à se mobiliser pour dire non aux élections sans la présence des militaires à Kidal.
MNLA : Le pas de trop
Encore le Mnla fait parler de lui. Après avoir bu le calice jusqu’à la lie suite à la chasse dont il a fait l’objet, en juin 2012, par ceux-là mêmes avec qui il avait pactisé contre le Mali (le Mujao), le groupe indépendantiste se remet en scelle. Ce, en faisant de Kidal sa base privée, disons sa chasse gardée. En effet avant l’intervention française, le groupe n’était que l’ombre de lui-même, seuls les groupes islamistes Ançar dine et Mujao dictaient leur loi au nord du Mali. Curieusement après la déroute de ces groupes, le Mnla s’est retrouvé par extraordinaire maître de Kidal. Comment ? La question vaut la peine d’être posée et mérite une réponse sans ambigüité.
Le retour en grâce du Mnla n’est pas sans intriguer les Maliens qui se demandent pourquoi un groupe de bandits, loin d’être représentatifs des Touarègues, peut se payer le luxe d’occuper une partie du pays et avoir l’outrecuidance d’interdire son accès aux militaires. Et se perdre en élucubrations sur fond de propagandes sur les chaînes internationales dont surtout RFI et France 24. Il n’y a pas de fumée sans feu, dit-on. Quel est donc ce feu qui a donné la fumée Mnla ? Sans hésiter, beaucoup de Maliens désignent la France qui a bloqué les militaires maliens aux portes de Kidal après les succès de Tombouctou et de Gao. L’absence d’une position claire française et sa volonté de sécuriser les élections par des militaires français le cas échant, ont fini de convaincre les Maliens sur une espèce de duplicité du pays de François Hollande.
En plus d’interdire l’accès de Kidal aux militaires maliens, le Mnla a le toupet de commettre, depuis quelques jours, des exactions à l’encontre d’autres Maliens. Comble de l’audace, ils ont à arrêter des Maliens sur leur propre territoire sous prétexte qu’ils sont espions à la solde du Mali. Une attitude pour le moins révoltante et provocatrice. Mais curieusement qui laisse de marbre une certaine opinion internationale prompte à pousser des cris d’orfraies pour dénoncer de prétendues exactions des militaires maliens. Pour combien de temps, va-t-on rester des spectateurs des pantalonnades ? A tirer sur la queue de l’âne, il y a des limites. Trouver vite une réponse à cette question éviterait d’ouvrir la boîte de Pandore. Les amis, soutiens et autres parrains du Mnla sont avertis !
Niambaly : Retour gagnant des jeunes orpailleurs
Niambaly est un hameau situé dans la commune de Siby. En ce jeudi 30 mai, il respire la bonne humeur après avoir été arrosé par une pluie abondante la veille. De bon augure pour le mariage qui sera bientôt célébré au village et qui unira pour le meilleur et le pire une jeune fille d’un village voisin et un jeune émigré en Libye. Pour l’occasion le petit village de près de 300 âmes, retrouve l’ambiance des grands jours avec l’arrivée des ses ressortissants de Bamako pour la circonstance. Et surtout le retour remarqué ici de certains jeunes des sites d’orpaillage. Ceux-ci ne passent pas inaperçus. Ils étrennent leurs beaux habits achetés dans la capitale. Finamory Camara fait partie des dizaines de jeunes formant le contingent du village sur les sites d’orpaillage. Agé de 18 ans, il revient fraichement du site d’orpaillage de Dialafara, dans la région de Kayes. Il y a passé plus de trois mois. Le pactole récolté par l’adolescent, lui aura permis de permis d’épauler financièrement ses parents et de régler beaucoup d’autres besoins dans la perspective de son mariage futur. Sur son retour, il l’estime volontaire et indique qu’il procède de la volonté d’aider les parents dans les travaux champêtres à l’approche de l’hivernage. « Dieu merci, j’ai gagné assez d’argent malgré mon court séjour. Ainsi j’ai pu aider les parents à faire face à la recherche face à la période de soudure. ». Cette relative réussite a aiguisé les appétits de Finamory envisage de retourner juste après la campagne hivernale. Son père, Soumaila Camara, ne cache pas sa fierté pour son enfant qui « lui aura été d’un appui inestimable cette année ».
De deux ans le cadet de Finamory, Sékou Camara travaillait dans le site d’orpaillage de Woro toujours dans la région de Kayes. Parti un peu plus tôt que son frère du village, il avoue réaliser de bonnes affaires sans être disert sur ce qu’il réellement gagné. Il place lui aussi son come-back au village sous le signe du respect d’une tradition qui consiste, à ses dires, à aider la communauté à travailler la terre. Naturellement, il est loin de réfuter l’idée d’une nouvelle aventure à l’issue de l’hivernage.
A l’instar des deux ados, les autres jeunes affichent aussi une satisfaction et sont loin de regretter leur aventure. Les discussions autour du thé s’articulent aussi autour des huit jeunes du village qui ont préféré prolongé leur bail avec les sites d’orpaillage. Aux dernières nouvelles, ils comptent y rester pour gagner plus en attendant d’aller tenter leur chance à l’extérieur. Un avis diversement apprécié qui alimentera sans doute pendant quelques jours encore les débats au village.
Niambaly : Retour gagnant des jeunes orpailleurs
Niambaly est un hameau situé dans la commune de Siby. En ce jeudi 30 mai, il respire la bonne humeur après avoir été arrosé par une pluie abondante la veille. De bon augure pour le mariage qui sera bientôt célébré au village et qui unira pour le meilleur et le pire une jeune fille d’un village voisin et un jeune émigré en Libye. Pour l’occasion le petit village de près de 300 âmes, retrouve l’ambiance des grands jours avec l’arrivée des ses ressortissants de Bamako pour la circonstance. Et surtout le retour remarqué ici de certains jeunes des sites d’orpaillage. Ceux-ci ne passent pas inaperçus. Ils étrennent leurs beaux habits achetés dans la capitale. Finamory Camara fait partie des dizaines de jeunes formant le contingent du village sur les sites d’orpaillage. Agé de 18 ans, il revient fraichement du site d’orpaillage de Dialafara, dans la région de Kayes. Il y a passé plus de trois mois. Le pactole récolté par l’adolescent, lui aura permis de permis d’épauler financièrement ses parents et de régler beaucoup d’autres besoins dans la perspective de son mariage futur. Sur son retour, il l’estime volontaire et indique qu’il procède de la volonté d’aider les parents dans les travaux champêtres à l’approche de l’hivernage. « Dieu merci, j’ai gagné assez d’argent malgré mon court séjour. Ainsi j’ai pu aider les parents à faire face à la recherche face à la période de soudure. ». Cette relative réussite a aiguisé les appétits de Finamory envisage de retourner juste après la campagne hivernale. Son père, Soumaila Camara, ne cache pas sa fierté pour son enfant qui « lui aura été d’un appui inestimable cette année ».
De deux ans le cadet de Finamory, Sékou Camara travaillait dans le site d’orpaillage de Woro toujours dans la région de Kayes. Parti un peu plus tôt que son frère du village, il avoue réaliser de bonnes affaires sans être disert sur ce qu’il réellement gagné. Il place lui aussi son come-back au village sous le signe du respect d’une tradition qui consiste, à ses dires, à aider la communauté à travailler la terre. Naturellement, il est loin de réfuter l’idée d’une nouvelle aventure à l’issue de l’hivernage.
A l’instar des deux ados, les autres jeunes affichent aussi une satisfaction et sont loin de regretter leur aventure. Les discussions autour du thé s’articulent aussi autour des huit jeunes du village qui ont préféré prolongé leur bail avec les sites d’orpaillage. Aux dernières nouvelles, ils comptent y rester pour gagner plus en attendant d’aller tenter leur chance à l’extérieur. Un avis diversement apprécié qui alimentera sans doute pendant quelques jours encore les débats au village.
vendredi 1 mars 2013
Youssouf Camara, photographe dans l’âme…
Youssouf Camara est un self-made-man qui a bâti sa notoriété sur la magie des flashes…Même si pour l'heure, la crise affecte son travail.
Entre Youssouf Camara et la photographie, c’est une longue histoire d’amour. Elle commence pourtant de façon anecdotique au début des années 80. Son père, commerçant de colas à l’époque, de retour de Dakar lui offre un appareil photographique amateur 110. Séduit par ce bijou auquel il tenait comme à la prunelle de ses yeux, le petit Youssouf commence à faire des photos de ses collègues de l’école coranique et des voisins. Pour toute récompense, le futur grand photographe ne demandait que les frais de développement et de tirage. Il a fallu attendre 1989 pour que le natif de Djicoroni-Para Dontomé 2 se résolve à acheter son premier appareil photo professionnel de marque Zénith E à 65 000 F CFA. Commence ainsi une carrière professionnelle à l’occasion des cérémonies de baptême, de mariage, des arrosages des examens et concours. Devant le succès relatif, il acheta un deuxième appareil Konica. Un talent en miniature était né contre l’avis de son défunt père pour qui la photographie était un métier de fainéants.
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Youssouf Camara, quadragénaire, la photo comme passion...
Un talent caché
Un talent que Fakourou Kéita, photographe très connu à Djicoroni-Para, détecte en 1990 avant de solliciter ses services dans son studio contre une rémunération de 1500 FCFA par jour. « Une fois, mon patron m’a confié le studio pour effectuer un voyage d’une semaine. A son retour je lui ai remis 30 000CFA pour les cartes d’identité et 16 000 CFA pour les photos de grand format », se souvient celui qui va souffler sa 41ème bougie le 25 mars prochain. Vite déçu par l’attitude de Fakourou Kéita qui ne parvenait pas à honorer ses engagements, Youssouf Camara rompt avec lui en 1991, et décide de travailler à son propre compte après l’achat d’un nouvel appareil Canon. Très vite, il va prendre du galon et s’imposer dans le quartier et ses environs. En 1995, il décide d’ajouter une autre corde à son arc en achetant une caméra pour filmer les cérémonies populaires. Le jeune photographe ne tardera pas à récolter les fruits de son abnégation et son sérieux dans le travail. En prime, un studio de photo, en 2002, sur la route latéritique de l’ex Usine céramique du Mali(UCEMA), qui draine des foules, surtout lors des fêtes de fin d’année (Noël et Saint-Sylvestre) et les fêtes musulmanes (fête du Ramadan et la Tabaski).
Et vla le studio Issouba
Le studio ‘’Issouba’’ emploie 4 à 5 apprentis qui y gagnent bien leur vie. Parmi eux, figure Moussa Konaté qui loue les qualités professionnelles et humaines de son patron qui, selon lui, pourrait mieux faire avec un peu plus d’organisation. Un sentiment partagé par nombre de ses amis qui lui reprochent souvent de ne pas ménager sa monture pour progresser . Quant aux clients interrogés, ils s’accordent à reconnaître le professionnalisme du photographe.
Le métier de photographe nourrit-il son homme ? Youssouf Camara répond avec fierté : « Depuis 1994, je prends en charge ma famille de près d’une vingtaine de membres. En plus de cela, j’ai pu m’acheter deux terrains à usage d’habitation ». Marié depuis 2005 et père aujourd’hui de deux filles et d’un garçon, Issouba ou Eric pour les intimes gagne en moyenne 5000 FCFA par jour et 200 000 FCFA par mois. Ambitieux, le photographe s’était momentanément essayé, en 1996 en Côte d’ivoire au commerce de colas avant de revenir à ses premières amours.
A l’ère du numérique…
L’arrivée du numérique ne semble guère inquiéter notre quadragénaire, qui affirme bien tirer son épingle du jeu malgré l’influence des nouvelles technologie. Cependant il reconnaît être un peu secoué par l’Etat d’urgence. « A cause de cette mesure, les festivités sont réduites au strict minimum. On a fait plus de semaines sans le moindre le reportage », dit-il avec un brin de regret. Naturellement M. Camara aura connu des frustrations dans sa carrière liées essentiellement à l’insolvabilité de certains clients proches. Sa satisfaction aura été, entre autres, de côtoyer des personnalités de la République, les grands photographes du pays de la trempe de Malick Sidibé. Pour couronner sa carrière de photographe, Youssouf Camara ambitionne de créer un laboratoire photo. « Je suis au stade des études de faisabilité. Je compte mettre tous les atouts de mon côté pour réaliser ce laboratoire », conclut-il avec une forte conviction.