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lundi 9 septembre 2013
Nouveau gouvernement : Un si étrange mélange hétérogène
Fin du suspense. La liste du nouveau gouvernement est connue depuis hier après-midi. Riche de 34 membres, l’équipe de Oumar Tamam Ly est un savant mélange d’anciens et nouveaux ministres. Ils sont 19 ministres à étrenner l’étoffe ministérielle pendant, 7 de la Transition rempilent et 8 reviennent après avoir servi les deux premiers présidents de l’ère démocratique à savoir Alpha Ouamr Konaré et Amadou Toumani Touré. Si la nomination du nouveau premier ministre avait suscité un certain engouement chez les Maliens, cela est loin d’être le cas avec le nouveau gouvernement. L’architecture gouvernementale est, à quelques exceptions près, loin du changement de tête auquel s’attentaient les compatriotes lassés de voir sans discontinuer certains visages dans la gestion des affaires publiques depuis deux décennies. L’argument selon lequel le nouvel attelage gouvernement est chargé d’évacuer les urgences du moment pour baliser le chemin pour la suite d’ci les élections législatives, convainc peu de personnes. Car, estime-t-on, il y a beaucoup d’hommes et de femmes de valeur inconnus jusque-là qui pouvaient bien faire valoir leurs compétences. Et l’on ne peut pas avoir la prétention de faire du nouveau avec du vieux.
Concernant les ministres rescapés de la Transition, si le maintien des ministres Moussa Sinko Coulibaly(Administration territoriale, de la Décentralisation et de Collectivités locales) et Tiéman Hubert Coulibaly( Domaines de l’Etat et des Affaires foncières) peut être apprécié pour les résultats engrangés par ces personnalités, l’on comprend difficilement qu’on ait fait les yeux doux à d’autres qui n’ont manifestement rien réalisé de particulier sous la gouvernance transitoire. Contre toute attente on a trouvé des moyens de se débarrasser des gens qui ont pourtant convaincu tout le Mali sur leur compétence et intégrité morale. Parmi ceux-ci, il convient de citer Malick Coulibaly et Tiénan Coulibaly, respectivement anciens ministres de la Justice, garde des Sceaux et ministre du de l’Economie, des Finances et du Budget ensuite ministre du commerce.
A la décharge du nouveau pouvoir, les revenants ont, pour la plupart donné de bonnes impressions lors de leur passage dans le gouvernement et jouissent d’une compétence avérée dans la gestion. C’est cas par exemple de l’actuelle titulaire du ministère de l’Economie et des Finances et ancienne ministre des domaines de l’Etat, des affaires foncières et de la Communication sous Alpha, Mme Bouaré Fily Sissoko qui continue de faires ses preuves dans l’institution internationale comme la Banque mondiale. Par contre le retour de Moustapha Dicko dans le gouvernant en qualité de ministre de l’Enseignement supérieur laisse perplexe plus d’un. Les deux passages qu’il a faits sous Alpha Oumar Konaré à la tête de l’éducation n’ont produit que des résultats très peu convaincants.
L’arrivée de jeunes ministres à l’image du maire de la commune IV du district de Bamako Moussa Mara, à l’Urbanisme et de la politique de la ville ainsi que Mahamane Baby à l’emploi et à la formation professionnelle est un signal fort. Tout comme la décision de dédier tout un ministère à la à la Réconciliation nationale et du développement et des Régions du Nord
Mali : Aidez le soldat IBK !
Tapis rouge pour IBK. Demain mercredi, le tout nouveau président malien Ibrahim Boubacar Kéïta prendra officiellement fonction après sa prestation de serment. L’home entame son magistère avec un préjugé favorable d’être le président le plus légitime de l’histoire du Mali au regard du taux de participation et le score record du scrutin qui l’a porté à la tête de l’Etat. Cette belle embellie cache pourtant mal les défis qui jonchent la route de la colline Koulouba qu’il va arpenter désormais pendant cinq ans. Le porte-étendard du Rassemblement pour le Mali(RPM) hérite d’un Mali presque à terre qui a besoin d’une thérapie de choc pour se relever. C’est d’ailleurs conscient de cette situation pour le moins chaotique que les Maliens lui ont préféré aux autres candidats à la présidentielle passée, confiants qu’ils sont, en sa capacité de leur mener à la ‘’terre promise’’. Plus que jamais la confiance de Maliens se mesure à l’aune de leurs attentes. Du pain sur la planche du Kankeletigui qui doit se faire fort pour mettre un gouvernement compétent qui ne doit pas observer de round d’observation comme diraient les sportifs.
Mais que l’on ne se fasse d’illusion. Le nouveau président a beau avoir la volonté restaurer l’honneur des Maliens et assurer leur bonheur, il n’y parviendra que lorsque ceux-ci le voudront et l’y aideront. Comme dirait le dicton de chez nous : « on se peut pas raser la tête d’une personne à son absence ». L’onction populaire qui s’est exprimé en faveur de IBK dans les urnes doit l’être davantage au quotidien pour soutenir président et son équipe à répondre à leurs aspirations profondes. Dix ans de pratiques tordues, malsaines sur fond d’un laisser aller et d’une permissivité incroyables avaient fini de pervertir un bonne partie des Maliens. Comme inverser cette fâcheuse tendance ? Il leur faudra donc accepter de faire une cure ‘’comportementale’’, une condition indispensable d’accompagner leur joker.
Les fonctionnaires doivent arrêter de voir en la fonction publique une sinécure et un haut lieu de business, favoritisme de népotisme, de favoritisme de corruption. Les acteurs de l’école doivent accepter ramener l’école à l’école et la sortir des contingences politiques pour donner lui donner ses lettres de noblesse. Les hommes politiques doivent accepter de mettre l’intérêt du pays devant leurs intérêts personnels et égoïstes. Ils doivent cesser de voir en l’Etat une vache laitière pour eux et leurs entourages. Et porter en bandoulière une certaine éthique qui n’est du reste pas antinomique à la politique comme pourraient le penser certains. Les juges doivent accepter de sortir de la logique d’une justice à deux vitesses qui lèsent les pauvres au profit de ceux qui distribuent à la pelle les espèces sonnantes et trébuchantes. Les acteurs de la santé doivent rendre service en ne perdant pas de vue le serment prêté en obtenant le diplôme. La liste des secteurs appelés à changer n’est pas exhaustive. Comme on peut bien voir, le changement ne se réalisera pas par des cantiques ou des gesticulations mais par un changement de comportement. C’est à ce prix que les Maliens pourront aider le tout nouveau président à traduire en actes concrets ses promesses de campagne.
IBK et la fin la fin de la jachère politique
C’est ce matin,20 août, à 11 heures précises que la Cour constitutionnelle va donner les résultats définitifs du scrutin de 11 août dernier remporté par Ibrahim Boubacar Kéita avec 78,% face à son challenger Soumaïla Cisssé avec 22%. L’audience de ce matin ne vise en réalité qu’à confirmer le raz-de marée électoral du candidat du Rassemblement pour le Mali(RPM) après la décision de Soumaïla Cissé de n’introduire aucune requête auprès de la Cour constitutionnelle. Au moment ou l’ancien premier ministre s’apprête à occuper la très convoitée chaise de Koulouba, le chemin de la colline du pouvoir est jonché de défis aussi cruciaux les uns les autres. Les attentes des Maliens sont d’autant plus grandes que l’arrivée du Kankelentigui (homme de parole) est perçue comme la solution aux maux dont a souffert le pays ces dix dernières années. Des maux dont l’origine, selon la vox populi, sont la résultante de la faiblesse ou l’effritement de l’autorité de l’Etat dont le seul restaurateur désigné est IBK il a en administré la preuve par le passé. Pour les Maliens il est comme Hercule qui doit nettoyer les écuries maliennes.
Le mal qui a surtout gangréné le corps démocratique malien est sans aucun doute le consensus inauguré par l’ancien président ATT. Le consensus qui est dans son essence antinomique à la démocratie. Une opposition aphone rivalisait avec une société civile pusillanime dans l’art de décrocher des strapontins. Les partis politiques dans leur écrasante majorité ont préféré surfer sur la vague du suivisme pour ne pas être sevré des avantages du pouvoir. La nouvelle trouvaille a longtemps donné le change tant au plan national qu’à l’extérieur à telle enseigne que le Mali était cité à tout bout champ comme la vitrine démocratique au sud du Sahara. ‘’La supercherie politique’’, selon un observateur de la scène politique malienne a, in fine, montré ses limites avec le résultat qu’on connaît.
Le Mali de ATT avait ainsi fini de réunir les ingrédients de la jachère démocratique, après les dix ans de labour démocratique sous Alpha Oumar Konaré, le Mali a pendant dix ans, connu ce qu’on pourrait appeler la jachère démocratique. Cette pratique qui consiste en agriculture à laisser un terrain se reposer pendant quelques temps pour se fortifier. C’est du moins ce qu’on espère pour la démocratie malienne qui, dit-on, va retrouver son tempo réel avec le nouveau locataire de Koulouba. Son charisme, son expérience et sa fermeté sont autant de préjugés favorables qui plaident en sa faveur. Pour y arriver, il doit cependant rompre d’avec les méthodes d’ATT qui se résumaient à plaire à tout le monde et à réunir tous les acteurs politiques autour de la marmite sur fond de corruption et de permissivité occasionnant du coup une sclérose démocratique au détriment du développement du pays.IBK doit éviter le piège de ces hommes politiques qui se comportent comme de véritables girouettes qui prennent le sens du vent, n’ont aucune conviction et n’apporte aucune valeur ajoutée à l’exercice du pouvoir. En revanche il doit toujours essayer d’être en phase avec les masses populaires qui l’ont porté au sommet de l’Etat et dont le bonheur, a-t-il promis, sera assuré son son magistère.
Premier tour de la présidentielle : Partie gagnée
La surprise du chef. Ainsi peut-on qualifier le scrutin d’hier qui, en se déroulant dans une atmosphère empreinte de sérénité et sans incident tout en drainant plus d’électeurs que les autres scrutins, aura été le meilleur du pays. De bon augure pour la sortie de crise.
Historique ! Le premier tour de l’élection présidentielle de ce dimanche 28 juillet l’aura été. Meilleur scrutin de l’histoire politique contemporaine du Mali. Elle l’aura également été de l’aveu même du président de transition, Dioncounda Traoré, venu accomplir son devoir civique hier au bureau de vote du lycée Mamadou Sarr dans le quartier populaire de Lafiabougou, en commune IV du district de Bamako. L’impression présidentielle ne peut être démentie au regard de la ferveur et l’engouement sans précédent dont ont fait montre les Maliens en cette journée dominicale devant les bureaux de vote du pays dès l’ouverture du scrutin à 8 heures jusqu’à la fermeture à 18 heures. Les longues files devant les bureaux de vote étaient assez révélatrice de cette ferveur électorale qui s’est spontanément emparée des électeurs maliens. Les milliers d’observateurs nationaux et internationaux déployés à travers le pays ne pouvaient agréablement qu’être surpris par la démonstration de force des Maliens.
Le Mali est donc parti pour réaliser le meilleur taux de participation à une élection depuis son indépendance en 1960, aussi surprenant que cela puisse paraître dans un contexte de crise. Du coup Les Maliens ont fait mentir du coup les oiseaux de mauvais augure et autres Cassandre qui parlaient d’un scrutin précipité, de tous les dangers. Et ont fait un pied de nez aux jihadistes du Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest(Mujao) qui avaient menacé de frapper dans les bureaux de vote.
Pari tenu donc par les autorités de transition qui ont mis un point d’honneur en réussissant un scrutin calme et sans incident et apprécié de tous. Défi relevé par les Maliens par la mobilisation extraordinaire d’hier qui traduit, au-delà des apparences, la volonté de prendre leur en main en élisant un président qui réponde à leurs aspirations profondes. Bref le Mali montre ainsi, si besoin est, qu’il peut tel phœnix renaître de ses cendres après avoir été fortement ébranlé par une crise sans précédent. Les résultats seront connus officiellement le vendredi. Nous osons espérer que les candidats en lice paieront leur écot en acceptant les résultats sortis des urnes conformément à l’esprit du code de bonne conduite signé par la plupart d’entre eux. En tout cas la réussite du processus électoral passera par cela.
NB: Cet article a été rédigé au lendemain de la tenue du premier de la présidentielle du 28 juillet 2013